Nicolas Granier, 42 ans.
Docteur en écologie titulaire d’un Master en anthropologie sociale, j’ai passé la première partie de ma vie professionnelle en expatriation en tant que consultant en environnement spécialisé dans la gestion de la faune sauvage et autres ressources naturelles. J’ai également servi en tant qu’administrateur de plusieurs structures Africaines de recherche et de conservation traitant de ces questions, et organisé le déploiement d’œuvres caritatives visant au développement local des populations locales environnantes (réfection de routes, construction de bâtiments / latrines, réalisation de forages, appui à l’éducation…).
Ces expériences m’ont permis de développer une consistante expérience de gestion d’équipe, d’organisation logistique, de planification financière dans des contextes souvent précaires avec relativement peu de moyens. L’affirmation de ces savoir-faire et la connaissance du terrain m’ont également offert l’opportunité d’organiser les régies de différentes réalisation cinématographiques en Afrique de l’Ouest, dont celles de Ushuaia Nature et de la Fondation Nicolas Hulot.
L’éducation et l’accès au savoir étant pour moi des valeurs très importantes, je me suis toujours activement impliqué en France comme à l’étranger dans différents programmes éducatifs généraux (citoyenneté, conseils général des collégiens…), de sensibilisation aux « bonnes pratiques environnementales » (respect de la biodiversité, favoriser les choix de développement qui génèreront les moindres impacts environnementaux…), de vulgarisation des savoirs scientifiques (notamment à l’occasion de la fête de la science), ou d’aide aux devoirs.
Aujourd’hui chef de projets au sein du service international d’un important bureau d’étude en environnement (BIOTOPE), j’accompagne des porteurs de projet d’aménagement dans l’intégration environnementale et paysagère de leur projet. L’expertise que nous apportons concerne toutes les phases des projets, depuis la planification réglementaire, institutionnelle et financière, jusqu’à leur mise en œuvre opérationnelle sur le terrain. Nos clients sont souvent de grands groupes (travaillant dans les secteurs des mines et carrières, pétrole et gaz, barrages, infrastructures diverses, transports et réseaux), et une part importante de notre travail consiste à concilier leurs politiques internes de gestion et contraintes de chantier avec les standards des exigences internationales.
Malgré des paroles et une propagande qui se veulent réconfortantes, les actions menées pendant les 3 ans du mandat de l’équipe sortante m’inquiètent beaucoup quant à l’avenir de Mirabeau. En effet, leur gestion précipitée, souvent opaque et intéressée, qui conduit à une urbanisation (trop) rapide dans laquelle la voiture occupe une place centrale, avec beaucoup de béton, de goudron, de barrières, de plots et autres grillages, de signalisations, dégradent significativement la qualité de notre cadre de vie.
Je souhaite un mode de développement plus posé, sain et responsable pour Mirabeau auquel je suis attaché depuis 20 ans. C’est la raison pour laquelle, dans une démarche citoyenne d’alternance constructive, j’ai rejoint le Collectif Mirabeau 2020. Les expériences variées et complémentaires des membres de ce collectif lui confère toutes les compétences et légitimité pour administrer le village de manière efficace et transparente. Je suis personnellement attaché à mettre en place une gestion participative et durable de la commune qui permettra de réellement améliorer notre qualité de vie tout en préservant l’environnement et valorisant notre patrimoine.