
Vendredi 27 septembre à 18h30, en même temps qu’une alléchante réunion sur le climat à Ansouis (pourtant annoncée depuis longtemps), avait lieu à Mirabeau la traditionnelle «réunion semestrielle d’information» du maire sortant et futur candidat. Après s’être défendu de faire une réunion de propagande, ce qui aurait été contraire au code électoral (voir encadré ci-dessous), il a laissé la parole à différents collaborateurs puis exposé, à son tour, l’état des finances. Comme d’habitude, les informations essentielles ont été noyées au milieu d’anecdotes destinées à le valoriser et de données flatteuses mais trompeuses comme, par exemple, la baisse de l’endettement qui est consécutive aux ventes de biens communaux. Cependant les informations qui ont quand même filtrées sont effrayantes. Le coût minimal de la nouvelle école est de 4 millions d’euros et, si tout va bien (sic!), nous n’aurons que 30% à payer en tant que commune. Outre le fait que le reste sera payé avec de l’argent public donc notre argent de contribuable, il s’agit, a minima, d’un million deux d’euros pour la commune. de Mirabeau! Si l’on ajoute qu’il faudra aménager l’accès à l’école avec, sans doute, un rond point et/ou une passerelle, on peut tabler sur un probable endettement de 2 millions d’euros pour Mirabeau, sans revenus supplémentaires. Rappelons que le précédent record d’endettement, en 2011, avait été d’un million huit, pour la réfection de la cantine de l’école et la construction de logements et de commerces qui rapportaient quand même les montants des loyers en compensation. Les choses sont en train de se préciser et le bilan final financier du maire sortant est en contradiction flagrante avec l’image qu’il se donne.
Après seulement trois ans d’exercice, le maire sortant va laisser à son successeur la pire situation financière de l’histoire du village avec probablement la pulvérisation du record d’endettement et, d’ores et déjà, un record d’appauvrissement du patrimoine avec la vente conjointe des logements sociaux, de la poste, des terrains à la Tousque et de la pharmacie. Et, en plus, ce calcul est fait dans le meilleur des cas, c’est-à-dire, celui où l’on n’a «que» 30% à payer grâce aux financements espérés mais non encore acquis. Et si ça ne marche pas tout à fait et qu’il reste, par exemple, 50 % à payer, y-a-t-il plan B? Personne n’en a parlé…
Patrick Gonzalez
« Il faudra aménager l’accès à l’école avec, sans doute, un rond -point et/ou une passerelle, »
Un feu rouge serait une autre solution.
Quelle que soit la solution Il faut imaginer que parmi les centaines d’automobilistes allant ou venant de CADARACHE, les plus impatients passeraient dans le village ou par le chemin de la Diligence pour éviter le bouchon qui se formera inévitablement sur la route départementale aux heures de rentrée ou de sortie de l’école.
Les pics des flux de circulation générés par CADARACHE et les heures de rentrée et de sortie de l’école sont concomitants, tant le matin que le soir.
Espérons que les concepteurs du projet aient bien appréhendé toutes les conséquences de son implantation sur la sécurité !